GoldSchool Galsen

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Exposition „GoldSchool Galsen“ de la photographe Sandy Haessner

Le Hip-Hop au Sénégal a plus de 25 ans aujourd’hui. C’est donc dire qu’il y a deux ou trois générations de sénégalais qui ont grandi avec sa musique, le rap, et dont l’esprit a été formé par les précurseurs locaux du genre tout comme les jeunes rappeurs continuent de le faire avec ceux de leur époque.

De la première génération de rappeurs, il en est resté quelques-uns qui, même s’ils ne sont plus au-devant de la scène, continuent de s’activer et de promouvoir leur passion sous de nouvelles formes. Ainsi depuis quelques années, beaucoup d’initiatives sociales ou ayant rapport à l’éducation comme « Hip-Hop Akademy », « Prison Tour » ou « Le Journal Rappé » ont vu le jour, portées ou mises en œuvres par les rappeurs.

Le projet de photographie Goldschool Galsen de l’allemande Sandy Haessner souhaite donc nous montrer les parcours personnels et professionnels de ces artistes qu’elle a connus une dizaine d’années plus tôt alors qu’elle venait de s’installer au Sénégal et qui lui ont transmis leur amour de cette musique qui aujourd’hui fait partie intégrante de la culture du pays. De 2005 à 2015, que sont-ils devenus? Sont-ils toujours actifs dans le rap? Leurs convictions ont-elles changé? Sont-ils toujours convaincus de la capacité du Hip-Hop à changer le quotidien de leurs communautés? Autant de questions auxquelles elle espère apporter des réponses à travers l’œil de son objectif.

Finissage
Le jeudi 22 octobre 2015 à 19h00
au Goethe-Institut

Showcase feat. NIX, Fatim Sy, Fuk N Kuk, Volteface
et DJ Gee Bayss, Open Mic, Breakdance Crazy Boyz

Présentation résultats atelier graffiti de Diablos

Exposition jusqu’au 22 octobre 2015
Du 05.06. au 22.10.2015 – Lundi au Jeudi de 9h à 17h – Vendredi de 9h à 13h
Goethe-Institut Dakar – Salle Weimar
Entrée libre
Tél. : +221 33 8698880
Email : info@dakar.goethe.org

Infos :
http://www.goethe.de/ins/sn/dak/ver/fr14448170v.htm
www.facebook.com/GoldSchoolGalsenPhotography

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deutsche Version:

Photoausstellung „GoldSchool Galsen“ von Sandy Haessner

Wir blicken mittlerweile auf mehr als 25 Jahre Hip-Hop im Senegal zurück. Das bedeutet somit, dass es zwei oder drei Generationen von Senegalesen gibt, die mit seiner Musik, dem Rap, aufgewachsen sind. Ihr Bewusstsein wurde von den lokalen Vorreitern des Genres geprägt, genau wie die jungen Rapper dies heutzutage mit denen ihrer eigenen Epoche weiterführen. Von der ersten Generation der Rapper gibt es einige, die sich, auch wenn sie nicht länger im Mittelpunkt des öffentlichen Interesses stehen, weiterhin engagieren und ihre Leidenschaft durch neue Formen befördern. Auf diese Weise wurden in den letzten Jahren viele soziale Initiativen mit einem Bildungsbezug ins Leben gerufen, die von den Rappern umgesetzt oder getragen werden, so zum Beispiel „Hip-Hop Akademy“, „Prison Tour“ oder „Le Journal Rappé“.

Das Fotografie-Projekt « Goldschool Galsen » von der Deutschen Sandy Haessner verfolgt die Absicht uns den persönlichen und beruflichen Werdegang der Künstler aufzuzeigen, die sie vor ungefähr zehn Jahren, als sie sich im Senegal niederließ, kennen lernte. Sie haben ihr die Liebe für diese Musik, die heute einen integralen Bestandteil der Kultur des Landes ausmacht, weitergegeben. Von 2005 bis 2015, was ist aus ihnen geworden? Sind sie weiterhin aktiv im Bereich des Raps? Haben ihre Überzeugungen sich verändert? Sind sie weiterhin von dem Vermögen des Hip-Hops den Alltag ihrer Gemeinschaften zu verändern überzeugt? Es gibt viele Fragen auf die Sandy Haessner mittels ihres Objektivs Antworten zu finden hofft.

Finissage
Donnerstag 22. Oktober 2015, 19 Uhr
im Goethe-Institut

Showcase feat. NIX, Fatim Sy, Fuk N Kuk, Volteface
et DJ Gee Bayss, Open Mic, Breakdance Crazy Boyz

Präsentation Graffiti Workshop mit Diablos

Ausstellung bis 22.10.2015
Montag bis Donnerstag von 09:00 Uhr bis 17:00 Uhr – Freitag 09:00 Uhr bis 13:00 Uhr
Goethe-Institut Senegal – Saal Weimar
Eintritt frei
Tel.: +221 33 8698880
Email: info@dakar.goethe.org

WORDVISION

Wordvision Exposition

PHOTOGRAPHIES FROM SANDY HAESSNER

In the words of Black G from RAK TAK SQUAD „Rap Wolof moo raw“ (translation – wolof hiphop is raw). This quote sums up the intention of the german photographer Sandy Haessner who is the creator of WORDVISION – a groundbreaking photo documentation of rappers in Senegal.

The WORDVISON photo series depicts Senegalese rappers in a variety of settings in order to reflect both the diversity of music and philosophy that is found in the local hiphop scene. The exhibit not simply show them simply as rappers – but rather as human beings, of whom hiphop is an itegral aspect of their life. WORDVISION combines two fundamental aspects in hiphop: oral and visual. Hiphop at its core is about expressing how one feels or views the world in which they live. Rappers by definition use words to share or get their opinions across. The one-word titles demonstrate the photographer´s interpretation for the emotions expressed in each picture as well as they refer to many hiphop principles. RESPECT is one of hiphop´s fundamental elements. For female rapper Fatim, her picture symbolizes her major fight in a male-dominated movement. CODES are the base of communication especially for the rappers. By using their own language, gestures and clothing – it helps negotiate the terrain for ensuring this sense of loyalty and respect. This is embodied by Snipe who is a senegalese rap artist living in Germany and has suscessfully been accepted and given respect as an MC by his peers. SPIRITUALISM is an important aspect of Carlou’s picture, whose love for Mourid’s (Senegalese Islamic) spiritual guide, Cheikh Amadou Bamba, is a theme that is prevalent in much of Senegalese hiphop. Through the course of Senegalese Hiphop history there have been dozens of rap songs chanting the praises of Senegalese marabouts, relegious leaders as well as metaphysical/spiritual reflection.

For the past 8 years, Sandy Haessner has traveled regularly to Senegal for field research in African music. She collaborated with the senegalese percussion group Mama Africa and has also worked on a documentary about the Senegalese hiphop movement in Germany. Presented for the first time in Senegal in 2005/2006 this moving exhibition (5th Edition of Hip Hop Awards, Galerie MAAM TIOUTH, Goethe-Institut Dakar) hopes to change the perspective of how the Senegalese public perceives local rappers.

PRESS COMMENTARIES

„With a different look, she’s proposing another vision of senegalese rap and of its main characters…“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„This is a positive promotion, an initiative to be supported that goes in the interest of senegalese culture.“
Water Flow, WAGEBLE

„Beyond the aesthetic research, it’s a real documentary work that the photographer was making. These are archives which will get more and more value with time for keeping the memory of senegalese music in general and that of Hip-Hop particuarly.“
Karo Diagne, ZENITH

„These modern days poets have found in the young photographer a devoted defender.“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„The exhibition of the german photographer Sandy Haessner is once again dedicated to local hip hop artists. Titled «Real People in every Timezone» it is an invitation to mutual respect and tightening the cultural diversities.“
M.F Lô, LE MESSAGER

„With a particular look she immortalizes the soul of artists, bringing out the real substance of a pure and commited creation as the reflection of a diary far from the western star system.“

Stagiaire Emeric VOISIN, LE QUOTIDIEN

PHOTOS DE SANDY HAESSNER

„Rap Wolof moo raw“. (Wolof) Ces mots de Black G du groupe RAK TAK SQUAD traduisent bien le sentiment d’authenticité qui a motivé et nourri le travail de la photographe allemande Sandy Haessner avec les rappeurs sénégalais.

L’exposition WORDVISION présente différents aspects de l’expression et de la vie de rappeurs sénégalais. Les images de Sandy Haessner explorent la diversité musicale et philosophique propre à la scène rap locale, en même temps qu’elles cherchent à montrer ses acteurs comme des personnes „simples“, attachées à leur environnement quotidien. WORD – MOT, en anglais – et VISION sont la combinaison de deux dimensions fondamentales du hiphop: la parole et le regard y sont constamment convoqués. C’est en les mettant en mots que les rappeurs disent, racontent et partagent leurs points de vue sur le monde qui les entoure. Les titres des photographies transcrivent le sentiment que chacune d’elle évoque pour la photographe. Les termes choisis renvoient selon elle à l’essence même du hiphop, à ce pour quoi le hiphop et ses adeptes se sont battus et continuent de se battre. Le RESPECT est un piliers du mouvement hip-hop. Ce mot symbolise l’un des combats majeurs de Fatim, rappeuse femme, dans un mouvement dominé par des hommes. Les CODES sont le fondement de la communication, particulièrement pour les rappeurs qui développent leurs propres langage, gestuelle, habillement… ainsi que leur propre expression des valeurs de loyauté et de respect. Snipe en tant qu’artiste rap sénégalais vivant en Allemagne a été accepté et a gagné le respect de ses pairs. LE SPIRITUALISME qui habite la photo de Carlou D est lié à son amour pour le guide spirituel du mouridisme Cheikh Amadou Bamba. La foi et la spiritualité sont aujourd´hui l’une des caractéristiques fondamentales du hiphop sénégalais, avec une floraison de titres rap à la gloire de certains marabouts ou encore de morceaux d’une grande portée métaphysique.

Depuis huit ans Sandy Haessner voyage régulièrement au Sénégal pour des recherches sur la musique africaine. Elle a déjà exposé en Allemagne le résultat de ses collaborations avec le groupe de percussions sénégalais Mama Africa, ainsi que son travail sur les rappeurs sénégalais. Présentée pour la premiere fois au Sénégal en 2005/2006, cette exposition itinérante (5ème edition Hip Hop Awards, Galerie MAAM TIOUTH, Goethe-Institut Dakar) espère contribuer à faire évoluer positivement la façon dont les rappeurs sont perçus par les sénégalais.

EXTRAITS DE PRESSE

„Avec un regard plus ou moins différent elle livre une vision autre du rap sénégalais et de ses principaux acteurs…“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„C’est une promotion positive, une action à féliciter qui va dans l’intérêt de la culture sénégalaise“
Water Flow, WAGEBLE

„Au-delà de cette recherche esthétique, c’est une véritable démarche documentaire à laquelle la photographe s’est livrée. Un travail d’archivage auquel le temps accordera de plus en plus de valeur. Pour la mémoire de la musique sénégalaise en général et pour celle de la musique hip hop en particulier.“
Karo Diagne, ZENITH

„Ces troubadours des temps nouveaux ont trouvé en la jeune photographe une avocate dévouée.“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„L’exposition de la photographe allemande Sandy Hassner est encore une fois consacrée aux artistes hip-hop locaux. Intitulée «Real People in every Timezone» la manifestation est une invite au respect réciproque et un appel au raffermissement de la diversité culturelle.“
LE MESSAGER 30/10/06

„D’un oeil délicat, elle fige en noir et blanc l’âme d’artistes d’ébène, musiciens de Hip-Hop ou de reggae, mettant à nu la rare substance d’une création pure et engagée. Miroir d’un quotidien loin du star-system occidental.“
LE QUOTIDIEN 31/10/06

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