GoldSchool Galsen

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Exposition „GoldSchool Galsen“ de la photographe Sandy Haessner

Le Hip-Hop au Sénégal a plus de 25 ans aujourd’hui. C’est donc dire qu’il y a deux ou trois générations de sénégalais qui ont grandi avec sa musique, le rap, et dont l’esprit a été formé par les précurseurs locaux du genre tout comme les jeunes rappeurs continuent de le faire avec ceux de leur époque.

De la première génération de rappeurs, il en est resté quelques-uns qui, même s’ils ne sont plus au-devant de la scène, continuent de s’activer et de promouvoir leur passion sous de nouvelles formes. Ainsi depuis quelques années, beaucoup d’initiatives sociales ou ayant rapport à l’éducation comme « Hip-Hop Akademy », « Prison Tour » ou « Le Journal Rappé » ont vu le jour, portées ou mises en œuvres par les rappeurs.

Le projet de photographie Goldschool Galsen de l’allemande Sandy Haessner souhaite donc nous montrer les parcours personnels et professionnels de ces artistes qu’elle a connus une dizaine d’années plus tôt alors qu’elle venait de s’installer au Sénégal et qui lui ont transmis leur amour de cette musique qui aujourd’hui fait partie intégrante de la culture du pays. De 2005 à 2015, que sont-ils devenus? Sont-ils toujours actifs dans le rap? Leurs convictions ont-elles changé? Sont-ils toujours convaincus de la capacité du Hip-Hop à changer le quotidien de leurs communautés? Autant de questions auxquelles elle espère apporter des réponses à travers l’œil de son objectif.

Finissage
Le jeudi 22 octobre 2015 à 19h00
au Goethe-Institut

Showcase feat. NIX, Fatim Sy, Fuk N Kuk, Volteface
et DJ Gee Bayss, Open Mic, Breakdance Crazy Boyz

Présentation résultats atelier graffiti de Diablos

Exposition jusqu’au 22 octobre 2015
Du 05.06. au 22.10.2015 – Lundi au Jeudi de 9h à 17h – Vendredi de 9h à 13h
Goethe-Institut Dakar – Salle Weimar
Entrée libre
Tél. : +221 33 8698880
Email : info@dakar.goethe.org

Infos :
http://www.goethe.de/ins/sn/dak/ver/fr14448170v.htm
www.facebook.com/GoldSchoolGalsenPhotography

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deutsche Version:

Photoausstellung „GoldSchool Galsen“ von Sandy Haessner

Wir blicken mittlerweile auf mehr als 25 Jahre Hip-Hop im Senegal zurück. Das bedeutet somit, dass es zwei oder drei Generationen von Senegalesen gibt, die mit seiner Musik, dem Rap, aufgewachsen sind. Ihr Bewusstsein wurde von den lokalen Vorreitern des Genres geprägt, genau wie die jungen Rapper dies heutzutage mit denen ihrer eigenen Epoche weiterführen. Von der ersten Generation der Rapper gibt es einige, die sich, auch wenn sie nicht länger im Mittelpunkt des öffentlichen Interesses stehen, weiterhin engagieren und ihre Leidenschaft durch neue Formen befördern. Auf diese Weise wurden in den letzten Jahren viele soziale Initiativen mit einem Bildungsbezug ins Leben gerufen, die von den Rappern umgesetzt oder getragen werden, so zum Beispiel „Hip-Hop Akademy“, „Prison Tour“ oder „Le Journal Rappé“.

Das Fotografie-Projekt « Goldschool Galsen » von der Deutschen Sandy Haessner verfolgt die Absicht uns den persönlichen und beruflichen Werdegang der Künstler aufzuzeigen, die sie vor ungefähr zehn Jahren, als sie sich im Senegal niederließ, kennen lernte. Sie haben ihr die Liebe für diese Musik, die heute einen integralen Bestandteil der Kultur des Landes ausmacht, weitergegeben. Von 2005 bis 2015, was ist aus ihnen geworden? Sind sie weiterhin aktiv im Bereich des Raps? Haben ihre Überzeugungen sich verändert? Sind sie weiterhin von dem Vermögen des Hip-Hops den Alltag ihrer Gemeinschaften zu verändern überzeugt? Es gibt viele Fragen auf die Sandy Haessner mittels ihres Objektivs Antworten zu finden hofft.

Finissage
Donnerstag 22. Oktober 2015, 19 Uhr
im Goethe-Institut

Showcase feat. NIX, Fatim Sy, Fuk N Kuk, Volteface
et DJ Gee Bayss, Open Mic, Breakdance Crazy Boyz

Präsentation Graffiti Workshop mit Diablos

Ausstellung bis 22.10.2015
Montag bis Donnerstag von 09:00 Uhr bis 17:00 Uhr – Freitag 09:00 Uhr bis 13:00 Uhr
Goethe-Institut Senegal – Saal Weimar
Eintritt frei
Tel.: +221 33 8698880
Email: info@dakar.goethe.org

Nouvel album de Matador „VOX POPULI“

Sortie Album « VOX POPULI » le 03 novembre 2012 au Sénégal.

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www.reverbnation.com/matador1

Contacts
Infoline : +221 77 178 69 78
Email : Matadormc1@gmail.com

Concerts
03/Novembre/2012 // Balajo Dakar // Sénégal
10/Novembre/2012 // COMPLEXE L.S.S. de Pikine // Sénégal
15/Novembre/2012 // INSTITUT FRANÇAIS Dakar // Sénégal

Design & Photos
Sandy Haessner
www.greeneyezdesign.com

Client : Matador
Prestation : Conception et création d’outils de communication et de promotion
Volume : Conception de pochette d’album, Logo, Affiche, Séance photo, Calendrier de poche
Date : 03/11/2012

Matador CD Artwork

Upcycling products made in Dakar

Loman Art
Upcycling products by Loman Pawlitschek

Upcycling mobiles
In the last decade, upcycling- the process of turning used and unwanted materials into something of aesthetic or practical value- has boomed as an art form, spawning a whole new chapter of design. But many of the skills needed to transform materials such as metal, wood and plastic, into objects of art have been lost or are skills now too costly in the West to make the business of upcycling profitable.

But in Africa, and in Senegal especially, those skills are alive and well. On every corner in Dakar there are carpenters, metal workers and tailors, all existing within the city’s rich arts scene. Loman’s hanging mobiles gather these skills and objects considered ‘rubbish’ and use them to create unique pieces of art that can make any home or outdoor space look special.

Each piece has its own character- either dressed up with the use of glitterballs or simply designed to catch the wind so that the piece turns in the wind and sparkles in the light- and they are all made by hand, with love and great attention to detail.

Upcycling
upcycling, recycling converting metals
mobiles, forms the use of petals.
some use wood, paper plastic
the outcome absolutely fantastic!
care for the environment
you can enjoy retirement.
other people can throw and waste
be creative and enjoy the taste.
world rejoice we have productivity
this is great cause for conductivity.
if ugly and useless don‘t waste time
convert it to something useful and fine
think quality everlasting
it will be better than fasting!

Loman Pawlitschek
i have been living in dakar for the last three
years. i don‘t have an art back ground and its
only through the people that i came in contact
with that prompted me to explore the avenue of
using our collective creative talents to generate
a self-sustaining business that will help all those
involved to uplift themselves. this is a great
opportunity to express my creativity and at the
same time inspire others around me, thus
hopefully keeping a chain of inspiration alive!

Contact
Loman Art
Mamelles N°1, Cité Ouakam
Dakar, Senegal
NEW! www.lomanartsen.com

Loman Pawlitschek
T : +221 76 335 71 72
E: info@lomanartsen.com

Poems
Loman Pawlitschek

Design & Photos
Sandy Haessner
www.greeneyezdesign.com

Client : Loman Pawlitschek
Prestation : Conception et création d’outils de communication et de promotion
Volume : Conception d’un catalogue, Création Logo, Cartes de visite, Flyer, Photos, Site web
Date : Depuis 2011

Loman Website

Loman Catalogue

Loman Upcycling products

Le COEUR VAILLANT centre HANDI-COUTURE à Nianing

COEUR VAILLANT est un G.I.E de professionnels couturiers handicapés soutenu par l’ambassade d’Allemagne au Sénégal. Le premier réseau mis en place est un centre de formation en coupe et couture installé dans le village Nianing, le centre HANDI-COUTURE

Après avoir effectué les prises de vues, Green Eyez Design à crée le logo et le dépliant présentant l’activité afin de soutenir un projet porteur qui soutien l’insertion de travailleurs handicapés.

L’objectif était de créer des visuels présentant le réseau « Cœur Vaillant » de façon positive et chaleureuse afin de générer le passage de touristes  au centre et développer le commerce.

Adresse
G.I.E COEUR Vaillant de Nianing
Centre Handi-Couture
Communauté rurale de Malicounda
Nianing, Sénégal

Contact
Mamadou Gueye
Tél. : (+221) 77 513 66 86
Tél. : (+221) 76 486 70 37
E-mail : giecoeurvaillant@hotmail.fr

Design & Photos
Sandy Haessner
www.greeneyezdesign.com

Client : Ambassade d’Allemagne
Prestation : Conception et création d’outil de communication et de promotion
Volume : Conception de Logo, Dépliant 3 volets, Séance Photo
Date : 17/11/2011

Eléctrification rurale et énergies renouvelables à Sine Moussa Abdou

Grâce à l’électricité, les habitants du village de Sine Moussa Abdou ont des idées lumineuses et voient leur vie petit à petit métamorphosée !

Lumière sur le projet innovant d’électrification rurale à base de solaire, éolien et d’un groupe électrogène, développé par l’entreprise INENSUS en partenariat avec le PERACOD.

C’est une route étroite et ensablée, traversant un paysage désertique, parsemé de quelques arbres, qui débouche sur le village enclavé de Sine Moussa Abdou, dans la région de Thiès dans l’ouest du Sénégal. 900 âmes y composent 70 foyers tous alimentés en énergie renouvelable électrique depuis l’installation de la mini-centrale officiellement inaugurée en mars 2010.

Les constructions sont traditionnelles avec des maisons en dur entourées de haies en fagots de bois et de huttes aux toits de paille. Il fait très chaud, cependant un vent assez fort souffle. C’est d’ailleurs un des éléments naturels qui, après étude, a décidé INENSUS et le PERACOD à choisir Sine Moussa Abdou comme village pilote pour un tel projet d’électrification rurale. « Avant l’électrification personne ne sortait après le dîner. Nous allions tous dans nos chambres. Tout était éteint et la vie s’arrêtait. ». Aujourd’hui, le chef du village, heureux père de 19 enfants, a observé que le niveau scolaire des ses bambins est en net progrès. « Dorénavant on installe les enfants dans la pièce principale et grâce à l’éclairage il leur est possible de réviser leurs leçons. ».

Le professeur Baba Malick est de cet avis. Arrivé à Sine Moussa Abdou peu de temps après les premiers branchements, il a vu que le taux de réussite à l’examen d’entrée en secondaire fut cette année de 100%, première dans l’histoire du village.

« L’école seule ne suffit pas, il faut étudier à la maison pour pouvoir suivre le rythme du programme et faire progresser les élèves. L’électricité aide aussi les enseignants à préparer les leçons car nous avons beaucoup de travail en dehors des cours. Le village d’où je viens n’avait pas d’électricité et les enfants rencontraient d’énormes difficultés. Ils devaient travailler le samedi et rentrer très tôt avant la nuit, sinon ils devaient faire leurs devoirs le soir à la faible lueur des bougies. »

Les esprits s’animent et les idées fusent. Le champ des possibilités qui s’ouvre est énorme. Il va être possible d’équiper l’école d’un ordinateur et l’installation d’internet est en projet, ce qui permettra aux élèves de faire des recherches et aux enseignants de se mettre à jour et de s’informer.

Dorénavant le village est sur la voie du développement et se met au diapason du monde extérieur.

Les femmes ne sont pas en reste. Souvent seules avec leurs enfants pendant de longues périodes elles se sentent soulagées depuis l’arrivée de l’énergie électrique. Tout a changé dès le jour du branchement.

« Nous ne sommes pas obligées de terminer tous les travaux ménagers avant la tombée de la nuit. Les enfants et les femmes âgées peuvent regarder la télé et sortir dans le village, trouver leur route sans tomber sur des serpents ou scorpions très dangereux. ». Elles développent aussi des projets d’activités commerciales et prévoient l’achat de frigos permettant de stocker les légumes, viandes et poissons.

Encore émerveillé, le chef du village Malick Thioun remercie chaque jour l’équipe d’INENSUS avec qui il a créé de véritables liens. À travers la création au sein du village d’un comité de suivi de l’électrification, INENSUS et le PERACOD ont concrétisé l’idée que les habitants du village soient acteurs de leur propre développement en participant activement au projet.

Le coût de l’électricité n’est pas une question taboue et insurmontable. Tous savent qu’il ne s’agit pas d’un don généreux d’une d’installation permettant d’avoir gratuitement de la lumière et de regarder la télé. Les usagers prépaient leur consommation d’électricité avec des cartes à puces permettant de recharger ensuite les compteurs électriques installés un peu partout dans le village.

La clef du succès tient dans le fait que les habitants réalisent ce qu’ils vont gagner en créant ensemble des activités génératrices de revenus. Le village foisonne d’idées d’activités qui vont pouvoir se développer grâce à l’achat de machines électriques qui permettront de générer des revenus et profits. Pour réaliser ces investissements des organismes de micro financement sont arrivés en soutien.

Les hommes du village partis pour la plupart gagner leur vie à l’extérieur, voire à l’étranger par l’immigration clandestine, pensent à rentrer. Ils souhaitent s’installer sur place, travailler et rester auprès de leur famille « Mon fils ainé est à l’extérieur depuis 18 ans. Il envoie l’argent qui nous permet de vivre avec toute ma famille et de payer l’éducation des enfants. Depuis l’électrification il pense à revenir pour monter un projet ici. »

Télecharger les articles :

La mini-centrale électrique éolienne-solaire-Diesel propage un
vent d’entreprenariat dans le village de Sine Moussa Abdou

Grâce à l’électricité, les habitants du village de Sine Moussa
Abdou ont des idées lumineuses et voient leur vie petit à
petit métamorphosée !


deutsche Version

Der Strom gibt den Dorfbewohnern von Sine Moussa Abdou erhellende Ideen und verändert ihr Leben.

Vorhang auf für ein innovatives Projekt der ländlichen Elektrifizierung, das auf Sonnen- und Windenergie basiert und von der Firma INENSUS und ihrem Partner PERACOD entwickelt wurde.

Durch eine wüstenartige und nur selten von Bäumen unterbrochene Landschaft führt eine enge Sandpiste in das abgelegene Dorf Sine Moussa Abdou in der Region Thiès, im Westen des Senegals. Das Dorf ist eher klein – hier leben gerade einmal 900 Menschen. Die insgesamt 70 Familien werden seit der offiziellen Einweihung des Mini-Kraftwerks im März 2010 mit Strom aus erneuerbarer Energie versorgt.

Die Bauweise hier ist traditionell. Man sieht Häuser umgeben von Hecken aus Reisigbündeln und Hütten mit Strohdächern. Es ist sehr heiß, etwas Erleichterung verschafft nur der starke Wind. Dieser ist einer der Gründe, der INENSUS und PERACOD nach einjährigen Windmessungen dazu bewegt hat, Sine Moussa Abdou als Modelldorf für ländliche Elektrifizierungsprojekte auszuwählen.

Beim Spaziergang durch die Straßen entdeckt man die mit Zählern ausgestatteten hölzernen Strommasten, die sich wunderbar in die Landschaft einfügen, gerade so als ob sie dorthin gehörten. Über ihnen erhellen Lampen das Leben der Dorfbewohner nach Sonnenuntergang.

„Vor der Elektrifizierung hat niemand nach dem Abendessen sein Haus verlassen. Wir sind alle in unsere Zimmer gegangen. Es war dunkel und das Leben ist stehen geblieben.“ Der Dorfchef, stolzer Vater von 19 Kindern, hat beobachtet, dass seine Kinder in der Schule besser geworden sind. Auch der Lehrer, Baba Malick ist dieser Meinung. Er ist kurz nach Beginn der Elektrifizierung in das Dorf versetzt worden und freut sich, dass die Erfolgsquote der letzten Eingangsprüfungen für die weiterführende Schule bei 100 % lag – eine Premiere in der Geschichte des Dorfes.

„Die Zeit im Klassenzimmer reicht nicht aus, die Schüler müssen auch zu Hause lernen, um dem Rhythmus des Lernstoffes folgen zu können und sich zu verbessern. Der Strom hilft auch uns Lehrern den Unterricht vorzubereiten, weil wir viel Arbeit auch außerhalb des Klassenzimmers haben. Das Dorf, aus dem ich komme, hatte keinen Strom und die Schüler hatten große Schwierigkeiten. Sie mussten samstags lernen und früh am Abend nach Hause kommen, um nicht ihre Hausarbeiten im kümmerlichen Kerzenschein machen zu müssen.“

Der Schöpfergeist ist erwacht und die Ideen beginnen zu sprießen. Das Potential der sich neu auftuenden Chancen ist riesig. Es wird nun möglich sein, in der Schule einen Computer anzuschließen und auch das Internet soll nach Sine Moussa Abdou kommen. Dann könnten die Schüler einfacher mal etwas nachschlagen und auch die Lehrer könnten sich so auf dem neusten Stand halten.

Von nun an ist das Dorf an die Außenwelt angeschlossen und kann an der Entwicklung teilhaben.

Auch den Frauen kommt dies zugute. Sie sind oft lange Zeit alleine mit ihren Kindern. Der neu zur Verfügung stehende Strom erleichtert ihnen das Leben. Einfach alles hat sich seit dem Tag der Elektrifizierung verändert.

„Wir müssen nicht mehr die gesamte Hausarbeit vor Einbruch der Dunkelheit erledigen. Die Kinder und die älteren Frauen können nun Fernsehen oder abends noch ins Dorf gehen ohne Angst haben zu müssen, gefährlichen Schlangen oder Skorpionen zu begegnen.“ Auch sie eröffnen kleine Geschäfte und wollen Kühlschränke kaufen, um Gemüse, Fleisch und Fisch lagern zu können.

Der Dorfchef Malick Thioun ist immer noch völlig begeistert. Jeden Tag dankt er dem Team von INENSUS, mit dem er mittlerweile ein enges Vertrauensverhältnis pflegt. Durch die Einrichtung eines Komitees, das sich um alle Belange der Elektrifizierung auf Seiten des Dorfes kümmert, sind die Bewohner aktiv in die Umsetzung eingebunden und sind selbst Akteure ihrer eigenen Entwicklung.

Auch die Frage des Strompreises ist kein Tabu. Jeder weiß, dass es sich beim Kraftwerk nicht um eine Spende handelt, die gratis Licht und Fernsehprogramm liefert. Die Nutzer bezahlen mit Chipkarten im Vorhinein ihren Stromverbrauch und laden damit die überall im Dorf angebrachten Stromzähler auf.

Der Schlüssel des Erfolgs liegt in der Erkenntnis der Dorfbewohner, dass sie, wenn sie gemeinsam Einkommen schaffende Maßnahmen auf die Beine stellen, ihre Lebenssituation verbessern können.

In Sine Moussa Abdou blühen die Geschäftsideen, die durch den Kauf von elektrischen Maschinen verwirklicht werden können und Profit einfahren werden. Um die Investitionen zu ermöglichen, unterstützt eine Mikrofinanzinstitution die Dorfbewohner.

In der Vergangenheit hatten viele Männer das Dorf verlassen um Geld zu verdienen. Einige sind sogar ins Ausland emigriert. En paar denken daran zurückzukommen. Sie wünschen sich in ihrem Dorf zu wohnen, zu arbeiten und mit ihren Familien zu leben. „Mein ältester Sohn ist seit 18 Jahren im Ausland. Er schickt uns regelmäßig Geld, damit wir den täglichen Bedarf decken und die Schule für die Kinder zahlen können. Seit der Elektrifizierung denkt er darüber nach heimzukommen um sich hier ein Geschäft aufzubauen.“

PERACOD, ein deutsch-senegalesisches Programm zur Förderung der erneuerbaren Energien, der ländlichen Elektrifizierung und der nachhaltigen Bereitstellung von Haushaltsbrennstoffen wird durchgeführt von der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ). Die GIZ ist im Auftrag des Bundesministeriums für wirtschaftliche Entwicklung und Zusammenarbeit tätig.

Die Firma INENSUS West Africa S.A.R.L. wurde 2008 als Gemeinschaftsunternehmen von der deutschen Firma INENSUS GmbH und der senegalesischen Firma MATFORCE Compagnie Sahélienne d’Industrie gegründet. INENSUS WA installiert und betreibt dezentrale Hybridsysteme mit erneuer-
baren Energien zur Stromversorgung abgelegener Dörfer in Westafrika.

Artikel zum Download:

Der Strom gibt den Dorfbewohnern von Sine Moussa Abdou erhellende Ideen
und verändert ihr Leben.

Das Wind-Solar-Diesel-Hybridsystem haucht den Unternehmern in Sine
Moussa Abdou frischen Wind ein.

Contact
PERACOD
Tél. : (+221) 33 832 64 71
Email : info@peracod.sn
www.peracod.sn

INENSUS
Tél. : (+49) 5321 68 55 101
Email : info@inensus.com
www.inensus.com

Texte & Design
Ariane Bienvenue
www.greeneyezdesign.com

Photos
Sandy Haessner

Client : PERACOD
Prestation : Reportage et Photojournalisme
Volume : Interviews, Rédaction d’articles et mise en page, Photo reportage
Date : 13/04/11

INENSUS Artikel

Rest in Peace Modou a.k.a. Bourba Jolof from Sen Kumpe!

BIOGRAPHY

Originally Bourba Djoloff, Baay Sen, and Ama Diop, today, Sen Kumpeu is made up by emcee Bourba Djoloff and his brother emcee Books. Representing from the famous neiborhood of Medina, they broke onto the Senegalese hip hop scene in 1996. They are known for their spirit, their high energy performances, and their complex lyrics that reflect the social context of their upbringing and environment : poverty, lack of educational opportunity, unemployment, and more. In less than three years on the underground, they gained the attention of the national public when the participated in the legendary 1999 political compilation entitled D-Kill Rap. This compilation is the most famous and the most controveserial compilation ever to be released in the history of Senegalese rap music. It broke new ground as it used music to address the social and political situation faced by most Senegalese. Thanks to their song ‚Nii Rek La‘ (‚This is the way it is!‘) , Sen Kumpeu had installed itself in the history of the development of Rap music in Senegal and the movement towards using hip hop as a political tool.

It was in the year 2000 that the group reached a second major milestone. They released a single on the also legendary compilation ‚Politicihien,‘ a compilation released in preperation for the 2000 Senegalese Presidential Elections. With their song entitled ‚Lu Deuk Bi Laac‘ (‚What the people want‘), once again established themselves as one of the most political and outspoken hip hop groups in Senegal.

In 2003, the group underwent serious changes. Rapper Baay Sen and musician Ama Diop left the group to pursue solo careers. The group was hit hard at the loss of these talented artists but the arrival of emcee Books, a young rapper known to be one of the most creative and unique artists of his generation, quickly remedied the situation. Sen Kumpeu was once more complete.

For the past few years, emcees Bourba and Books have been working together on their album, perhaps one of the most long-awaited and anticipated albums in this history of Hip Hop in Senegal. This album will not only have a lasting impact upon the hip hop community in Senegal, but it will also be felt and heard globally. The album features international/multi-lingual collaborations between artists, producers, promoters, and record labels from France to the US and beyond. One of the album’s singles, a song produced by Brooklyn based record label Nomadic Wax (www.nomadicwax.com), has already been picked up and used by NIKE (USA) in an advertising campaign.

Sen Kumpeu is currently one of the most well-respected and critically-acclaimed rap groups in Senegal. Today, they are poised to move beyond the borders of Senegal, beyond the countries of West Africa, and to finally take their deserved place as key players in the world of international Hip Hop- Hip Hop Sans Frontiers, Hip Hop without borders. Bourba Djoloff and Books- remember these names well.

Modou Bourba Jolof

Myspace Sen Kumpe

Record Label 99 Entertainment

Recent Album „Freedom“ available on iTunes

Design & Photos
Sandy Haessner
www.greeneyezdesign.com

Client : Sen Kumpe
Prestation : Conception et création d’outils de communication et de promotion
Volume : Conception de pochette d’album pour CD et K7, Logo, Affiche, Flyer, Séance photo
Date : 03/03/2008

WORDVISION

Wordvision Exposition

PHOTOGRAPHIES FROM SANDY HAESSNER

In the words of Black G from RAK TAK SQUAD „Rap Wolof moo raw“ (translation – wolof hiphop is raw). This quote sums up the intention of the german photographer Sandy Haessner who is the creator of WORDVISION – a groundbreaking photo documentation of rappers in Senegal.

The WORDVISON photo series depicts Senegalese rappers in a variety of settings in order to reflect both the diversity of music and philosophy that is found in the local hiphop scene. The exhibit not simply show them simply as rappers – but rather as human beings, of whom hiphop is an itegral aspect of their life. WORDVISION combines two fundamental aspects in hiphop: oral and visual. Hiphop at its core is about expressing how one feels or views the world in which they live. Rappers by definition use words to share or get their opinions across. The one-word titles demonstrate the photographer´s interpretation for the emotions expressed in each picture as well as they refer to many hiphop principles. RESPECT is one of hiphop´s fundamental elements. For female rapper Fatim, her picture symbolizes her major fight in a male-dominated movement. CODES are the base of communication especially for the rappers. By using their own language, gestures and clothing – it helps negotiate the terrain for ensuring this sense of loyalty and respect. This is embodied by Snipe who is a senegalese rap artist living in Germany and has suscessfully been accepted and given respect as an MC by his peers. SPIRITUALISM is an important aspect of Carlou’s picture, whose love for Mourid’s (Senegalese Islamic) spiritual guide, Cheikh Amadou Bamba, is a theme that is prevalent in much of Senegalese hiphop. Through the course of Senegalese Hiphop history there have been dozens of rap songs chanting the praises of Senegalese marabouts, relegious leaders as well as metaphysical/spiritual reflection.

For the past 8 years, Sandy Haessner has traveled regularly to Senegal for field research in African music. She collaborated with the senegalese percussion group Mama Africa and has also worked on a documentary about the Senegalese hiphop movement in Germany. Presented for the first time in Senegal in 2005/2006 this moving exhibition (5th Edition of Hip Hop Awards, Galerie MAAM TIOUTH, Goethe-Institut Dakar) hopes to change the perspective of how the Senegalese public perceives local rappers.

PRESS COMMENTARIES

„With a different look, she’s proposing another vision of senegalese rap and of its main characters…“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„This is a positive promotion, an initiative to be supported that goes in the interest of senegalese culture.“
Water Flow, WAGEBLE

„Beyond the aesthetic research, it’s a real documentary work that the photographer was making. These are archives which will get more and more value with time for keeping the memory of senegalese music in general and that of Hip-Hop particuarly.“
Karo Diagne, ZENITH

„These modern days poets have found in the young photographer a devoted defender.“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„The exhibition of the german photographer Sandy Haessner is once again dedicated to local hip hop artists. Titled «Real People in every Timezone» it is an invitation to mutual respect and tightening the cultural diversities.“
M.F Lô, LE MESSAGER

„With a particular look she immortalizes the soul of artists, bringing out the real substance of a pure and commited creation as the reflection of a diary far from the western star system.“

Stagiaire Emeric VOISIN, LE QUOTIDIEN

PHOTOS DE SANDY HAESSNER

„Rap Wolof moo raw“. (Wolof) Ces mots de Black G du groupe RAK TAK SQUAD traduisent bien le sentiment d’authenticité qui a motivé et nourri le travail de la photographe allemande Sandy Haessner avec les rappeurs sénégalais.

L’exposition WORDVISION présente différents aspects de l’expression et de la vie de rappeurs sénégalais. Les images de Sandy Haessner explorent la diversité musicale et philosophique propre à la scène rap locale, en même temps qu’elles cherchent à montrer ses acteurs comme des personnes „simples“, attachées à leur environnement quotidien. WORD – MOT, en anglais – et VISION sont la combinaison de deux dimensions fondamentales du hiphop: la parole et le regard y sont constamment convoqués. C’est en les mettant en mots que les rappeurs disent, racontent et partagent leurs points de vue sur le monde qui les entoure. Les titres des photographies transcrivent le sentiment que chacune d’elle évoque pour la photographe. Les termes choisis renvoient selon elle à l’essence même du hiphop, à ce pour quoi le hiphop et ses adeptes se sont battus et continuent de se battre. Le RESPECT est un piliers du mouvement hip-hop. Ce mot symbolise l’un des combats majeurs de Fatim, rappeuse femme, dans un mouvement dominé par des hommes. Les CODES sont le fondement de la communication, particulièrement pour les rappeurs qui développent leurs propres langage, gestuelle, habillement… ainsi que leur propre expression des valeurs de loyauté et de respect. Snipe en tant qu’artiste rap sénégalais vivant en Allemagne a été accepté et a gagné le respect de ses pairs. LE SPIRITUALISME qui habite la photo de Carlou D est lié à son amour pour le guide spirituel du mouridisme Cheikh Amadou Bamba. La foi et la spiritualité sont aujourd´hui l’une des caractéristiques fondamentales du hiphop sénégalais, avec une floraison de titres rap à la gloire de certains marabouts ou encore de morceaux d’une grande portée métaphysique.

Depuis huit ans Sandy Haessner voyage régulièrement au Sénégal pour des recherches sur la musique africaine. Elle a déjà exposé en Allemagne le résultat de ses collaborations avec le groupe de percussions sénégalais Mama Africa, ainsi que son travail sur les rappeurs sénégalais. Présentée pour la premiere fois au Sénégal en 2005/2006, cette exposition itinérante (5ème edition Hip Hop Awards, Galerie MAAM TIOUTH, Goethe-Institut Dakar) espère contribuer à faire évoluer positivement la façon dont les rappeurs sont perçus par les sénégalais.

EXTRAITS DE PRESSE

„Avec un regard plus ou moins différent elle livre une vision autre du rap sénégalais et de ses principaux acteurs…“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„C’est une promotion positive, une action à féliciter qui va dans l’intérêt de la culture sénégalaise“
Water Flow, WAGEBLE

„Au-delà de cette recherche esthétique, c’est une véritable démarche documentaire à laquelle la photographe s’est livrée. Un travail d’archivage auquel le temps accordera de plus en plus de valeur. Pour la mémoire de la musique sénégalaise en général et pour celle de la musique hip hop en particulier.“
Karo Diagne, ZENITH

„Ces troubadours des temps nouveaux ont trouvé en la jeune photographe une avocate dévouée.“
M.F. LÔ , LE MESSAGER

„L’exposition de la photographe allemande Sandy Hassner est encore une fois consacrée aux artistes hip-hop locaux. Intitulée «Real People in every Timezone» la manifestation est une invite au respect réciproque et un appel au raffermissement de la diversité culturelle.“
LE MESSAGER 30/10/06

„D’un oeil délicat, elle fige en noir et blanc l’âme d’artistes d’ébène, musiciens de Hip-Hop ou de reggae, mettant à nu la rare substance d’une création pure et engagée. Miroir d’un quotidien loin du star-system occidental.“
LE QUOTIDIEN 31/10/06

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